TUMBLR FUCKYEAHCARADELEVINGNE

MALL WICKERLANE

SHOW ME YOUR INTERIOR PUISSANCE

NOMS ◮ wickerlane, plus américain tu meurs. PRÉNOMS ◮ siobhan, le prénom de ma mère, mais je ne l'utilise que très rarement. plus couramment, on m'appelle par mon deuxième prénom mallorie. AGE ◮ vingt-et-un ans. DATE DE NAISSANCE ◮ un trente-et-un octobre. haha, quelle ironie, une sorcière née le jour d'halloween... LIEU D'ORIGINE ◮ baldwin, michigan, états-unis, depuis toujours et surement pour toujours je suis coincée dans ce trou perdu à croiser sans arrêt les mêmes visages déjà bien connus. OCCUPATION ◮ étudiante en photographie, je gagne ma vie grâce au journalisme. artiste à mes heures perdues. SITUATION CIVILE ◮ en couple avec le célibat, et je le vis bien. GROUPE ◮ against the law.

YOU MUST BE AN EXCEPTIONAL HUMAN

→ UN DE TES ANCÊTRES A-T-IL EU UN RÔLE DANS L'ACCIDENT DE 1980 ? je n'ai jamais eu de informations concrètes au sujet de cet accident, mais je sais que ma mère en était en partie responsable. bien sur, tous ceux qui détenaient mes réponses sont partis avant de pouvoir me les donner.
→ PRATIQUES-TU LA MAGIE SECRÈTEMENT ? la magie... qu'en dire ? je crois que je me suis habituée à vivre avec. au début, c'était seulement pour me prouver que je valais mieux que ma mère et ses secrets, et parce que je sais que c'est ce que ma sœur aurait voulu. mais c'est devenu une sorte de dépendance, avec le temps. après, je ne sais pas si on peut vraiment dire que je suis très "secrète" là dessus, mais je ne vais pas non plus le crier au premier passant que je croise dans la rue.
→ QUE PENSES-TU DE LA PUNITION DES ANCIENS DE BANNIR LA MAGIE DE BALDWIN ? à mes yeux c'était une méthode plus cruelle qu'autre chose d'autant plus qu'elle a privé certains innocents de leurs pouvoirs. les anciens auraient du savoir que la magie trouverait toujours un moyen de revenir.
→ AS-TU TOUJOURS ÉTÉ CONSCIENT DE TES POUVOIRS OU L'AS-TU DÉCOUVERT PAR TOI-MÊME ? la façon dont j'ai découvert mes pouvoirs est assez spéciale. ma mère s'en voulait de l'accident auquel elle avait participé, en 1980, et par conséquent, elle me l'a toujours caché. c'est de ma sœur, que je l'ai appris. plus ou moins. mais au fond, je pense que j'ai toujours su que j'étais différente.

Spoiler:

A LOT OF EARS ALWAYS LISTEN TO YOU

some things are worth fighting for, some feelings never die, i'm not asking for another chance, i just wanna know why.

BALDWIN, ONZE ANS - Le front appuyé contre la vitre refroidie par la pluie qui cinglait le verre, Mallorie regardait le paysage qui défilait dans la nuit, éclairé par seules les étoiles qui arrivaient à percer les nuages noirs en cette fin de soirée. Assise à l'arrière de la voiture, elle jouait distraitement avec le cristal qui réfractait les rayons de la lune. Elle l'avait trouvé, il y avait maintenant plusieurs semaines, dans un vieux grimoire de la bibliothèque découpé de telle sorte qu'on puisse glisser la pierre entre ses pages. Elle n'en avait pas parlé à ses parents ; ils lui demanderaient où elle l'avait trouvée, et elle serait obligée de répondre qu'elle était allée fouiller dans la bibliothèque... Elle aurait pu en parler à sa sœur. Elle aurait comprit, elle. Elle avait quinze ans, soit quatre ans de plus que sa cadette, mais semblait avoir déjà tout vécu. Seulement, Mallorie préférait ne pas prendre de risques. Elle se sentait plus forte, quand elle tenait la pierre. « Mall ? Qu'est-ce que tu fais ? » La petite fille sursauta et cacha la pierre dans sa poche. Elle se composa un visage angélique et se retourna. « Rien du tout. » Grace afficha un petit sourire. « D'accord... » Quelques secondes plus tard, Grace avait de nouveau son casque sur les oreilles et Mallorie soupira de soulagement. Les cheveux blonds de sa mère luisaient du même éclat pâle que ceux de ses filles quand celle-ci regarda Mallorie à travers le rétroviseur. « Mallorie... Tu n'aurais pas quelque chose à nous dire ? » Elle sentit son cœur s'accélérer et, instinctivement, sa main se glissa dans sa poche où le contact de la roche froide contre ses doigts la rassura instantanément. Qu'est-ce qu'elle avait bien pu faire de mal ? Elle secoua négativement la tête à l'intention de ses parents. « Tu n'aurais pas, par hasard, trouvé une pierre... quelque part dans la maison ? » Comment est-ce qu'ils pouvaient savoir ? Ce n'étaient quand même pas ses parents qui avaient caché la pierre dans la bibliothèque ! « Une pierre...? » Grace semblait soudain très intéressée, ce qui n'était visiblement pas le cas de leur génitrice. « Grace, s'il-te-plaît, ne rend pas les choses plus difficiles. » Mais Grace secoua la tête et dévisagea tour à tour ses parents. Sa mère se mordait la lèvre et son père ne quittait pas la route des yeux. « Je n'arrive pas à croire que tu n'ai pas changé. Cette pierre, elle ne te rappellerai pas quelque chose ? Tu ne crois pas que Mall pourrait savoir ? » « Quoi ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Savoir quoi ? » La femme se retourna vers sa fille aînée. Elle semblait partagée entre la pitié et la colère. « Grace. Ce n'est pas le moment. J'essaie simplement de ne pas répéter mes erreurs. » Mais Grace était imperturbable. Mallorie commençait à paniquer. Qu'est-ce que c'était que cette histoire entre sa mère et sa sœur ? Et quel était le rapport avec sa pierre ? La petite fille la sortit discrètement de sa poche et la serra dans sa paume. « Des erreurs ? Tu es sure de ça ? Parce que, dans mes souvenirs, il n'y a jamais eu aucune erreur avec ce cristal, car contrairement à toi, moi, je savais m'en servir. Tu devrais arrêter de penser que tes filles seront aussi inconscientes et immatures que toi. » Une chance que la famille soit encore dans la voiture, ce qui empêchait les mouvements trop brusques. « Ça suffit, Grace, Siobhan, laissez moi me concentrer sur la route ! » Sans prévenir, Grace prit le cristal des mains de sa cadette qui sursauta. Elle essaya de le lui reprendre mais elle le brandissait déjà sous le nez de leur mère. « Tu vois, maman, je pense que, si tu n'as pas été capable de me faire confiance, tu pourrais au moins expliquer certaines choses à ton autre fille, comme par exemple qu'elle est une sorcière, ou encore que, par ta faute, une génération entière à été privée de ses pouvoirs, ou bien que, si je lui rend ce cristal, elle sera plus puissante que tu ne l'as jamais été, pas vrai ? » Les cheveux de Grace s'agitaient sous l'effet d'un vent que personne ne semblait percevoir alors qu'elle fusillait sa mère du regard. La voiture trembla violemment. « Grace, lâche ce cristal... » Les roues semblaient déraper sur la route, mais ce n'était certainement pas du à la pluie. « Grace ! Arrête ! » L'adolescente se tourna vers la petite blonde. « Mall, je suis désolée. » Grace semblait paniquée. Elle ne contrôlait plus rien et la voiture glissait impétueusement sur la route, droit vers le fossé. Le père de Mallorie lâcha le volant mais celui-ci semblait n'obéir qu'à lui-même. Soudain, le véhicule bascula sur le côté et Mallorie eut juste le temps de percevoir la main de sa sœur qui se refermait sur la sienne, enfermant le cristal entre ses doigts. Sa tête heurta violemment la vitre derrière et la vitre explosa en dizaines de petites particules qui s'éparpillèrent dans la voiture qui continuait son tonneau, les cris déchirant l'atmosphère. Un liquide tiède se répandait dans ses cheveux avant que le silence ne reviennent, que les cris ne cessent, et que tout devienne noir.

you're waiting for a train. a train that will take you far away. you know where you hope this train will take you, but not for sure. but it doesn't matter. how can it not matter to you where that train will take you ?

BALDWIN, QUATORZE ANS - « T'es sure de vouloir faire ça ? » Mallorie souffla un coup. Est-ce qu'elle en était sure ? Absolument pas. Mais de toute façon, ce qui était fait était fait, et plus rien ne changerait maintenant. Un long silence plana dans la chambre. Est-ce qu'elle en était sure ? « Oui. Oui, je suis sure. » Le garçon hocha la tête sans dire un mot et se leva. Ouvrant la porte de son armoire, il en sortit une boîte à chaussures des plus banales. Il revint s'asseoir sur la banquette devant la fenêtre et posa la boîte entre eux. A l'intérieur, sous des couches de papier kraft, le cristal brillait du même éclat que la dernière nuit où elle l'avait vu, trois ans plus tôt. Son regard allait de la pierre au brun en face d'elle. « Tu l'as gardé là dedans pendant aussi longtemps et je ne me suis doutée de rien ? » Il laissa échapper un petit rire. « Tu m'as dit que tu ne voulais plus jamais le voir jusqu'à ce que tu sois prête. J'ai juste fait ce que tu m'as demandé. » Elle leva les yeux au ciel. Combien de fois avait-elle été tentée d'aller fouiller dans sa chambre à la recherche de la petite pierre, et combien de fois s'était-elle retenue en se souvenant des dégâts qu'elle avait causé ? D'une main légèrement tremblante, elle prit le cristal et le posa au creux de sa paume. Son regard croisa celui d'Hunter et il lui prit la main. Elle n'avait jamais fait ça avant et n'avait pour ainsi dire aucune idée de la façon dont il fallait procéder. Comme s'il lisait dans ses pensées, il lâcha « Contente-toi de fermer les yeux et d'imaginer. » « Imaginer ? Mais imaginer qu... » « Chut... » Elle soupira une nouvelle fois et ferma les yeux, imaginant... Le tonnerre déchira le silence et les deux adolescents ouvrirent les yeux. Le ciel, d'un bleu limpide au Soleil aveuglant, quelques secondes plus tôt, avait viré au noir. Mallorie écarquilla les yeux et lâcha la main d'Hunter pour courir dehors, serra contre elle le cristal. Il n'y avait pas eu d'orage depuis si longtemps... Elle sortit dans le jardin de devant. « Encore... » Le vent se leva et les arbres se déchaînaient, les feuilles tourbillonnant autour d'elle. « Encore. » Elle sentit les gouttes refroidir ses joues, le sourire s'étirant sur ses lèvres. « Encore ! Encore ! » La pluie ruisselait sur son visage, le vent emmêlait ses cheveux et, alors qu'un éclair déchira le ciel, elle éclata de rire, d'un rire cristallin qui résonna dans la tempête. Passant une main dans ses cheveux, elle baissa les yeux sur le cristal. Et se souvint des paroles de sa sœur. "Tu devrais arrêter de penser que tes filles seront aussi inconscientes et immatures que toi... Si je lui rend ce cristal, elle sera plus puissante que tu ne l'as jamais été..." « Ça suffit. » Aussi soudainement qu'elle était apparue, la tempête s'arrêta. Le soleil chassa les nuages et les quelques gouttes restantes mouillèrent un peu plus ses vêtements ruisselants. La porte grinça derrière elle. « Mall ! Ça va ? » Elle sentit son cœur affolé ralentir. Son sourire avait disparu et les larmes brouillèrent sa vue. Elle perçut le tremblement dans sa voix avant même de parler et du se retenir de se laisser tomber à genoux. « Oui... Oui, ça va. » Tenant toujours le cristal, une larme roula sur sa joue et elle sourit de nouveau. Elle était prête.

Constance P. Blackhorn a écrit:

OH MON DIEU, CARA
bienvenue parmi nous et réserve moi un p'tit lien

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