TUMBLR

CONSTANCE PARNILLIA BLACKHORN

SHOW ME YOUR INTERIOR PUISSANCE

NOMS ◮ Blackhorn, le nom de son père même si sa mère, féministe activiste, a toujours été folle qu'elle n'est pas choisi de porter son nom à elle. PRÉNOMS ◮ Constance, prénom choisi par la mère de cette dernière au dernière moment parce qu'ils étaient persuadés qu'ils allaient avoir un garçon et Parnillia, en hommage à une membre de sa famille lointaine AGE ◮ vingt six, longues années passées sur cette terre. DATE DE NAISSANCE ◮ 05 septembre LIEU D'ORIGINE ◮ A vécut toute sa vie à Chicago avant de venir ici il y a un mois. OCCUPATION ◮ Professeur de sport au lycée SITUATION CIVILE ◮ Célibataire apès une lourde rupture. GROUPE ◮ Normal Activity.

YOU MUST BE AN EXCEPTIONAL HUMAN

(Humains)

→ DEPUIS COMBIEN DE TEMPS HABITES-TU A BALDWIN, ET POURQUOI Y ES-TU VENU ? Pour tout vous dire ma soeur aînée est née ici alors que moi je suis née à Chicago, j'ai décidé de venir ici en mémoire de ma soeur même si je ne l'ai pas connu et aussi parce que c'est la première ville qui m'est venue en tête quand j'ai quitté ma ville natale.
→ L'ACCIDENT DE 1980 EST CONNU DE TOUS, MAIS CROIS-TU REELLEMENT A LA MAGIE ? J'ai toujours trouvé la magie fascinante mais je ne sais pas, j'ai peur qu'elle existe vraiment cette magie là, surtout la mauavsie. Je doute encore même si je connais la vérité...
→ AS-TU REMARQUE UN CHANGEMENT D'AMBIANCE DEPUIS QUELQUES ANNEES ? Je ne serais pas vous dire quoi que ce soit sur ça puisque je viens juste d'arriver en ville, pour l'instant, tout m'a l'air à peu près normal !
→ QUEL EST TON PLUS GROS REGRET ? être tombée amoureuse d'Aaron. J'ai cru que l'amour pouvait tout surmonter, j'ai cru que l'amour était beau, j'ai cru en ce mirage, en cette chose que tout le monde trouve génial. J'ai été assez stupide pour penser qu'un homme pouvait rester avec une femme sans coucher avec elle, j'ai cru qu'Aaron serait différent de tous les autres. Non. En faite, il était pire ! Monstre d'hypocrisie, de douceur, monstre. Il n'est plus que le fantôme de notre amour gâché.



brillante ▲ joue du piano depuis ses cinq ans ▲ rêverait d'habiter à Berlin ▲ ne supporte plus son père ▲ allergique au lait et aux fruits de mer ▲ son idole est Marilyn Monroe et Catwoman ▲ séduisante ▲ féministe comme sa mère ▲ ses parents sont divorcés ▲ ne veut pas d'enfant, elle a trop peur de le laisser tomber ▲ sort d'une relation qui a mal fini ▲ cultivée ▲ fan de Hart of Dixie et de Raising Hope ▲ a étudié à Brown mais elle a laissé tomber ses études pour s'occuper de sa mère ▲ toujours vierge qui n'a pas peur de le dire ▲ a eu de nombreux petits amis ▲ ancienne pom-pom girl ▲ trouve les jeunes mamans extraordinaires ▲ se maquille peu ▲ se mutile pour se sentir un minimum vivante ▲ elle dit tout ce qu'elle pense même si ça peut blesser ▲ ses vêtements proviennent principalement de friperies et de magasins vintages ▲ juive non praticante ▲ possède une mini cooper ▲ ne supporte pas la cigarette ▲ sa soeur aînée est morte il y a trente et un ans.

LEAVE YOUR MASK

PSEUDO◮ ladybird killer PRÉNOM ◮ clémentine la magnifique, acclamez moi AGE ◮ seize ans SEXE ◮ womaaaaan OU AS-TU CONNU LE FORUM ◮ bazzart tout simplement TON AVIS SUR CELUI-CI ◮ UN DERNIER MOT ◮ romanouuuuuuuuuuu AVATAR ◮ amber heard

∆ Il y a une raison pour laquelle je dis que je serai mieux seule. C’est pas parce que je pensais être mieux seule. C’est parce que je pensais que si j’amais quelqu’un et que ça foirait, je le supporterais pas. C’est plus simple d’être seule. Si vous aimiez et que vous en aviez besoin ? Si vous construisiez votre futur autour, et que ensuite ça foirait ? Vous pourriez survivre à tant de peine ?

Les yeux clos, elle respire l'air glacée de la ville. Elle est fatiguée, fatiguée de courir, de fuir, de s'échapper à cette vie qui est la sienne. Parce que fuir, c'est ce qu'elle sait faire de mieux. Elle fuit tout le temps, devant tout le monde et même devant sa propre ombre. Et ça l'épuise, cette course contre elle même, contre les fantômes de son passé et même ceux de son présent. Elle lâche, elle commence à lâcher peu à peu... Elle n'est pas comme vous, pauvre petite poupée, elle est épuisée. Elle est tombée plus d'une fois. Elle s'est relevée, avec peine et fracas.

Constance a dit adieu à tous les mères et les pères de la Terre. Elle a dit adieu à ce qu'elle n'avait jamais réellement connu. Elle vogue dans cette relation morte. Aujourd'hui, elle dit adieu aux parents dont elle a si longtemps rêvé, elle oublie son rêve une fois de plus. Elle, elle ne rêvait que de longs dîners autour d'une table, d'histoires lus une fois la nuit tombée sur leur maison, de fêtes pleines de rires et de bulles de bonheur. Please, save me from this life of burning towers and kissing fires. On ne fêtait jamais son anniversaire, pas plus qu'on ne fêtait chaque jour passé ensemble. Pas de gâteau, pas de cadeaux... Les sanglots de ses géniteurs éttouffaient l'air. Le ciel pleurait à son tour. Sa mère passait la journée dans son lit à sangloter son enfant perdu. La chère disparue chantait à nouveau cette ritournelle qu'ils connaissaient si bien, dans une famille qui s'éteint, dans un monde qui s'effondre. C'est le prix à payer pour naître à la date d'anniversaire d'une soeur décédée quelques années avant.

Le souvenir d'une morte la suivait à chaque pas au bourd d'un gouffre certain. Faites vos jeux.

∆ Choisir la santé, un faible taux de cholestérol et une bonne mutuelle, choisir les prêts à taux fixes, choisir son petit pavillon, choisir ses amis. Choisir de pourrir à l’hospice et de finir en se pissant dessus dans la misère en réalisant qu’on fait honte aux enfants niqués de la tête qu’on a pondu pour qu’ils prennent le relais.

❝ TU DEGAGES AARON ! QU'EST CE QUE TU NE COMPRENDS PAS DANS CETTE PHRASE ? ❞ Elle jette tout, avec une violence extrème, une force cachée à l'intérieur d'elle même. Parfum, vêtements, ordinateur, livres. Elle jette tout du haut de la fenêtre à grands corps et à cris. Va te faire foutre. Sale con. ❝ ATTENDS ! Constance... On peut discuter, tu ne penses pas ? ❞ Dans leurs yeux je vois le fantôme de cette relation qu'ils ont raté, cet échec amer, ce suicide organisé. Elle ricane alors, son visage prend la forme immonde des femmes usées par leurs échecs sentimentaux, ces femmes seuls et acides qui lui font horreur. ❝ Mais parler de quoi ? Du fait que tu me trompes depuis un an ? Du fait que notre relation ne tient plus à rien du tout ? Que tu n'es qu'un connard ? Oh, tu veux qu'on parle du fait que ta petite salope elle est enceinte ? Bravo tu vas devenir père, je suis fière de toi. ❞ Elle frappe dans ses mains comme un applaudissement cadavrique. ❝ Tu vas me laisser comme une merde sur le bord de ta route. Tu veux que je te dises Aaron ? Tu n'es pas comme tous ces porcs qui ne veulent que du sexe ? Non, toi tu es pire, bien pire, tu es un connard fini. ❞ Silence.

❝ Je suis désolé... ❞Les mots. Comme une injure faite à sa douleur. ❝ T'es désolé ? TU ES DESOLE ? Ah ouais, putain, ça change tout ! ❞ Elle frémit de rage. Elle se sent salie, souillée. Elle a envie de vomir, de s'arracher les tripes pour les balancer par terre. Elle a le coeur qui éclate, le silence piétine avec une rage vicieuse sa dignité de femme bafouée !

Fin de l'acte. Le rideau se baisse et elle reste seule, invariablement seule.




Voilà, c'est fini. On va pas s'dire au revoir comme sur le quai d'une gare, j'te dis seulement bonjour et fais gaffe à l'amour. J'ai fini par me dire qu'on éviterait le pire, qu'il fallait mieux couper plutôt que déchirer. J'ai fini par me dire que p't'être on va guérir, et que même si c'est non, et que même si c'est con, tous les deux nous savons que de toute façon, c'est fini. Nos deux mains se desserrent de s'être trop serrées, et la foule nous emporte chacun de nôtre côté. C'est fini...

Jean-Louis Aubert - Voilà c'est fini

∆ Chaque famille a ses secrets, il est préférable de bien réfléchir avant de les déterrer.

Elle déballe les cartons, comme si elle déballait sa vie. Quelques fois, dans ses coups de panique, elle a peur que sa venue ici n'ait plus aucun sens. Tout. La fin et le début. Le milieu aussi. Dans les lignes droites et en travers.


Elle s'approche de la tombe au milieu du cimetière. Parfois, elle imagine le tout petit cercueil au fond du trou, elle imagine le petit corps de celle qui, autrefois, avait partagé le même sang qu'elle. ❝On ne m'a jamais parlé de toi. Aucune photo. Aucun souvenir. Pas un mot prononcé pour toi depuis trente et un ans. Mais je t'ai détesté, je t'ai longtemps haïe. Toi. Le fantôme de nos vies. Parce que à cause de toi, notre vie puait le silence, parce que papa et maman suintaient ton souvenir ! Je te détestais d'être morte et de m'avoir laisser les pots cassés. ❞

Constance P. Blackhorn a écrit:

Merci

premier chapitre écrit, je le trouve pas génial mais bon