If this is redemption, why do I bother at all ? There's nothing to mention, and nothing has changed. Still I'd rather be working at something, than praying for the rain. So I wander on, till someone else is saved.

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Je n'étais pas une fervente adepte de la magie. Bien au contraire, je faisais la guerre à la pratique de la sorcellerie. Pourtant, j'étais une sorcière, et mes pouvoirs existaient bien. Donc j'aurais pu m'en servir si je le voulais. A la base, je n'y voyais aucun soucis. Ma soeur m'avait initiée à la magie, m'avait tout enseignée, et je trouvais cela même plus cool. Puis j'avais fais mes recherches et j'avais appris pour l'accident. Depuis, je refusais de me servir de mes pouvoirs, d'une quelconque façon. Sauf pour sauver l'homme que j'aimais. Maxime Everdeen. Il était mon premier amour et compterait toujours pour moi. J'étais avec un autre homme, mais lorsque je l'avais vu à Baldwin, mon coeur avait flanché de nouveau. Je ne montrais rien, je ne disais rien, et surtout j'essayais de me persuader moi-même que ça n'avait rien à voir avec l'amour ou de quelconques sentiments. Mais il fallait se rendre à l'évidence ; je préférais renoncer à mon principe le plus cher pour lui éviter la mort. Lorsque j'avais appris qu'il était atteint d'une maladie mortelle, j'avais imaginé alors mon monde sans lui, et ce dernier n'avait aucun sens. Il aurait emporté une part importante de moi avec lui. Personne n'était au courant que je lui avais sauvé la vie, et cela valait mieux que ça reste ainsi. Et malgré que le sujet soit tabou entre nous deux, je l'amenais parfois sur le tapis pour l'amener voir le médecin. Je l'avais soigné, mais nous n'étions jamais trop prudent. Et même s'il ne voyait pas pourquoi je lui faisais faire ça, je l'obligeais à se rendre à l'hôpital assez souvent pour un contrôle. Plus tôt dans la journée, je l'avais appelé pour lui donner rendez-vous devant l'hôpital un peu plus tard. Evidemment, il avait râlé. Mais j'étais obligée de venir avec lui, car je savais pertinemment que sinon, il n'irait pas mais me ferait croire qu'il y était allé. Après avoir quitté le travail, je pris alors la direction de l'hôpital et le retrouvais devant l'hôpital à l'heure prévue. Et oui, il avait l'air boudeur. « Ne râle pas, c'est pour ton bien que je fais ça. »